La plateforme de Mark Zuckerberg à mis en place un nouveau processus de détection de fakenews pour lutter contre celles-ci. Il a mis en place un nouvel « onglet Qualité », afin de lutter contre les fausses informations. Les contenus supprimés par le réseau peuvent ainsi être vus. Il s’agit par ce biais-là, de responsabiliser les administrateurs de pages Facebook, qui sont destinataires de cet onglet qui est donc privé. Après l’affaire Cambrige Analytica, Facebook essaie de se racheter une bonne conduite avec la mise en place de mise à jour et de processus de détection des fausses nouvelles. Grâce à tous ces processus mis en place, le nombre de fakenews sur le réseau social est en net baisse d’après des études.
Des études montrent que Facebook progresse
Facebook pour confirmer ses propos et démontrer ses efforts en matière de lutte contre les « infox », Facebook s’appuie sur trois études, dont celle réalisée par Hunt Alcott, Matthew Gentzkow et Chuan Yu, une autre par Université du Michigan et une dernière enquête réalisée par le journal français Le Monde.
La première étude indique qu’après 2016 et la date des élections présidentielles américaines, le taux d’interaction (likes ou partages) des articles « complotistes » ou mensongers a diminué de plus de 50%. Les chercheurs suggèrent que « les efforts déployés par Facebook après les élections de 2016 pour limiter la diffusion de la désinformation pourraient avoir eu un impact significatif ».
l’Université du Michigan a publié une étude complète portant sur la désinformation. Elle liste plusieurs sites marqués comme mensongers, renommés pour le terme « sites Iffy ». Le document de recherche précise que cette caractérisation Iffy est basée sur les constatations de deux organisations externes, Media Bias / Fact Check et Open Sources.
A partir du milieu de l’année 2017, ce « quotient Iffy » s’est amélioré, c’est à dire que là encore le nombre d’interactions sur ces publications précises a diminué. L’étude montre que Facebook possède désormais 50% de contenu « Iffy » de moins que Twitter.
L’audience des sites de grands médias constante
Le Décodex et son équipe de fact-checkers, a également confirmé ces chiffres en mentionnant une diminution de moitié de l’engagement des utilisateurs de la plateforme sociale sur ces publications jugées trompeuses.
Le Journal Le Monde rélève que l’audience des publications fiables et sérieuses est, elle, restée stable. Cela tendrait à prouver que les abonnés à Facebook s’informeraient mieux aujourd’hui en se basant sur des contenus à la valeur journalistique reconnue et la confiance est en augmentation sur la plateforme social.